La Mission Evangélique Internationale a donné des moments extraordinaires au Seigneur pendant une semaine. Des moments extraordinaires où les uns et les autres ont été édifiés dans la grâce de la connaissance de Christ.
Les populations de Ngodi Bakoko garderont certainement cette édition mémorable. Du 4 au 10 novembre 2024, la convention annuelle de la Mission Evangélique Internationale (MEI) a donné au peuple des clés et des atouts pour le servir, mais également pour être un enfant de Dieu à son image. C’est pourquoi, pour l’édition 2024, le thème : connaître Christ et la puissance de sa résurrection, tirée du livre de Philippiens 3:10, est un appel au peuple de Dieu de reconsidérer son choix et sa place dans le sein d’Abraham.
Les oints de l’Éternel pendant cette convention n’ont pas manqué de rappeler les recommandations divines et la responsabilité du chrétien dans le ministère. L’Apôtre Charles Tchatchou visionnaire de la MEI n’a pas manqué l’importance de se rapprocher de jour en jour de la vie éternelle qui se reçoit par le moyen de la connaissance de l’œuvre de Jésus-Christ. Il pouvait donc déclarer dans l’un de ses sermons : "La vie éternelle, c’est que tu as pris du temps de t’assoir et tu apprends, apprends, apprends, apprends, apprends, et tu finis toujours par le connaître !" L’apôtre rappelait par ses interpellations non seulement à passer du temps avec Dieu, mais à passer de moments de qualités avec Dieu afin de réellement le connaître et l’une des valeurs de la connaissance de Dieu c’est l’obéissance à sa parole et la prise de conscience que l’on appartient à Dieu. Aux côtés de l’apôtre Tchatchou, plusieurs hommes de Dieu ont également passé le message qu’ils ont reçu du Seigneur pour agrémenter le thème et la compréhension aisés de celui-ci, afin que le peuple de Dieu et les populations de Ngodi Bakoko lieu-dit cinquantenaire, même dans leur domicile entendent et comprennent le message du Seigneur.
Au deuxième jour donc, le Révérend Kamleu Dagobert à l’entame de son message a tenu à rappeler qu’il y a des petites attitudes qui peuvent nous disqualifier pour le salut. Un message peut-être compris à son sens premier selon le contexte de son rappel à l’ordre, mais qui a pris tout son sens dans la suite de son message. L’homme de Dieu a modelé son message sur le regard que portent ceux qui souhaitent être sauvés sur le message et le porteur de message qui leur a accordé de recevoir. Par ce moyen, il appelait l’assistance à une transformation de sa personne loin des regards hautains et de l’orgueil. Car, ces choses empêchent le message de Dieu d’atteindre les cœurs. Il s’agissait donc, comme l’apôtre Paul, de regarder toutes choses comme n’ayant pas une valeur importante si la conviction de la connaissance de Dieu n’est pas réelle dans la vie d’un chrétien. Le Révérend pouvait donc dire : "…si tu es trouvé en Christ, tu dois voir toi-même les fruits ! Toi-même, tu dois être convaincu que tu es en Christ. Quel est le fruit que tu portes depuis que tu dis être en Christ ?"
La Pasteur Gisèle Tchakounte au troisième jour a édifié sur la repentance qui est le socle même d’une bonne marche avec Dieu et un élément crucial de la résurrection et de l’acceptation pour le salut. Elle pouvait donc rappeler que l’évocation de la résurrection vient à la suite de la mort et le transitif à la situation spirituelle du chrétien signifiait qu’il faut mourir dans le péché afin de ressusciter dans la gloire de la sanctification et de l’identité de Christ pour être éligible pour le salut et ceci passe donc par un fort travail de repentance. Elle a également pris le temps de rappeler que la connaissance est une bonne chose, mais qu’il fallait pour que cela soit évident, avoir une sainte communion avec Dieu afin que le salut soit à la portée du chrétien et cela passe par la séparation d’avec le péché et une relation forte avec la parole de Dieu et le Saint-Esprit. Elle pouvait donc dire : "Je connais beaucoup chanter, je prêcher, mais sans puissance, parce que le Saint-Esprit n’est plus !"
Le Pasteur Clovis Njoptchouang, au quatrième jour, est entré dans la mise en pratique de la connaissance de la parole acquise ; connaître, c’est expérimenter ! L’expérience est donc une autre valeur de la marche vers le salut que donne Jésus-Christ. Cette expérience donne de valoriser à plus haut point la relation d’intimité avec Jésus-Christ. L’homme de Dieu a tenu donc à relever que la force de l’intimité avec Dieu et de l’expérience qui en ressort est le témoignage que le chrétien porte aux hommes dans le monde, comme dans le livre d'Apocalypse 12:11 « Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort. » Le Pasteur Clovis, dans son sermon n’a pas manqué de rappeler aux enfants de Dieu combien le mystère de la connaissance de Dieu via la révélation est bien plus grand que ce que les écritures et les témoignages des uns et des autres peuvent laisser entendre. Et l’homme de Dieu peut déclarer : "Ce qui est écrit, ce que Jésus a voulu que l’on connaisse de lui, mais, il est plus que ce qui est écrit. Entre donc, dans une intimité avec lui et tu vas le découvrir encore plus grand. Lorsque tu parleras de lui, tu ne parleras pas seulement de ce qui est écrit, tu diras des choses que tu as expérimentées."
Le cinquième jour de la convention, le leader de la MEI - Assemblée de Ngodi Bakoko s’est exprimé lui aussi, non seulement comme un témoignage, mais pour apporter sa contribution à l’édifice en construction depuis le début de la convention. Le Pasteur Vincent Fangang à son tour va encadrer le peuple de Dieu dans l’évolution de l’intimité avec Dieu. En rappelant l’importance de l’évocation de Jésus dans la Bible comme fils et non enfant, l’homme de Dieu a marqué l’importance de marquer ses pas dans sa relation avec Dieu. Cette relation qui nous fait passer de l’étape d’enfant (ou esclave) à disciple. Être donc disciple nécessite de passer donc de disciple-serviteur à disciple-ami. Être ami du Seigneur donne donc des privilèges liés à la connaissance révélée de Dieu et par Dieu. Et après cette étape de discipolat, la nature de fils devient donc un impératif passant par la force de l’intimité que nous avons avec Dieu et le niveau de connaissance dont nous avons accès. Et au Pasteur dire : "La connaissance véritable de Christ va commencer à partir du moment où tu commences à regarder certaines choses comme de la boue, quand tu commenceras à renoncer à beaucoup de choses". Le Pasteur Vincent a donc énuméré quelques domaines de renoncement qui peuvent nous empêche de connaître Christ pour ne les avoir pas pratiqués. Il s’agit entre autres de renoncer à : la fierté personnelle, la vengeance et le ressentiment, les plaisirs et les distractions mondaines, les relations et influences nuisibles, la recherche de l’approbation des hommes, la dépendance aux biens matériels, les ambitions personnelles, la crainte de la souffrance pour Christ…
La convention annuelle de la Mission Evangélique Internationale a donc permis aux membres de la MEI de 4 assemblées et aux populations de Ngodi Bakoko de s’équiper davantage dans la marche avec Dieu afin de dépasser les simples acquis intellectuels de la parole afin d’entrer dans une intimité plus profonde avec le Christ. C’était donc un moment fort pour se ressourcer spirituellement et de comprendre le pourquoi de la connaissance de Christ et la puissance de sa résurrection. Une édition fortement enrichit par de glorieux moments d’évangélisation, de prières, de louanges et de témoignages et une marche pour Jésus depuis le carrefour Cinquantenaire jusqu’à l’assemblée MEI de Ngodi Bakoko. Le rendez-vous est donc pris pour l’année prochaine.
Leonard Awono, Camfaith