Tawakkul Karman, activiste yémenite de défense des droits de l’homme mondialement connue pour avoir fondée le groupe "Femmes journalistes sans chaînes", est l’invitée surprise du Nobel de la Paix 2011. "Je ne m’attendais pas à recevoir ce prix", a-t-elle avoué.

Les deux autres femmes sont deux chrétiennes engagés.

La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf est la première femme élue au suffrage universel à la tête d’un État africain.

Cette économiste formée aux États-Unis est membre de l’Église méthodiste unie, qui s’inscrit dans la tradition du protestantisme libéral et contient plusieurs éléments évangéliques.

L’Église méthodiste fondée par le pasteur John Wesley en Angleterre est devenue la deuxième plus grande Église protestante aux Etats-Unis après la Southern Baptist Convention.

De son côté, Leymah Roberta Gbowee est une militante pour la paix en Afrique avec le mouvement pacifiste Women of Liberia Mass Action for Peace. Elle organise régulièrement des réunions de prière pour soutenir la paix et la sécurité des femmes au Liberia.

Leymah Roberta Gbowee, présidente des femmes de l’Eglise luthérienne au Liberia, a collaboré avec Comfort Freeman de la Lutheran Church Women’s Committee pour fonder la Women in Peacebuilding Network (WIPNET) qui œuvre à mettre un terme à la Seconde guerre civile au Liberia.

Ce mouvement a contribué à l’élection d’Ellen Johnson-Sirleaf, première femme démocratiquement élue présidente d’une nation africaine.

Nous remercions Dieu pour le prix Nobel de la paix décerné à Leymah Roberta Gbowee et Ellen Johnson Sirleaf. Leur victoire est celle de toute la communauté chrétienne internationale.

Source : journalchretien.net