La dépendance affective se définit comme étant un trouble qui désigne l'incapacité psychologique d'une personne à vivre sans l'approbation ou le jugement positif de l'autre.
Dans le monde en général, et le milieu chrétien en particulier, plusieurs hommes et femmes en souffrent tant de manière consciente qu'inconsciente. Cette dépendance constitue à cet effet un blocage au développement et à l'épanouissement personnel de plusieurs. "C’est un comportement qu'on a lorsque l'on cherche absolument l'approbation chez quelqu'un d'autre. On s'adosse sur la personne pour vivre, pour exister et ça, c'est un des dysfonctionnements émotionnels, parce que chaque personne doit se prendre en charge émotionnellement et l'amour d'une autre personne doit être un bonus..." explique Barbara DJIMO, spécialiste de la santé mentale, par ailleurs oratrice à la rencontre.
Il était par ailleurs question d'éveiller les consciences de ces derniers sur la source de la dépendance affective. Elle peut tirer ses origines de très loin, soit dans le sein de la maman ou depuis l'enfance. D'après les oratrices, plusieurs aujourd'hui sont le fruit des blessures du rejet, de l'abandon, de la trahison et de l'injustice entre autres. "C'est important d'en parler parce que lorsqu'on est dépendant affectif, on se laisse aller jusqu'au pire et les chrétiens beaucoup plus, au nom de la dépendance, on balai ses valeurs du revers de la main parce que l'on recherche l'amour qu'on a manqué d'avoir auprès de nos parents, nos proches ou même qu'on a perdu après une trahison", renchérit-elle.
Pour en avoir été victime, Éliane Lafortune KAMENI a invité l'assistance à ne pas accepter de vivre dans ces conditions qui à la longue peuvent être des sources de maladies dangereuses pouvant conduire à la mort. Dans son allocution, elle a tenu à souligner qu'il est possible de sortir de la dépendance affective à condition qu'on y soit disposé en acceptant l'existence du problème, en se faisant aider par des personnes aguerries et appliquant la parole de Dieu au sujet de son identité en Christ. "La dépendance affective est quelque chose de réel. J'en ai été victime pendant plusieurs années ! Et, comme je l'ai tout à l'heure, il faut pouvoir identifier qu'on en souffre et décider de guérir. Il faut se faire aider et travailler de manière intentionnelle à sortir de là toujours avec l'aide du Saint-Esprit", souligne cette dernière.
La rencontre à cœur ouvert a été satisfaisante pour la visionnaire du mouvement Une Femme, Un Succès qui tenait à percer le mystère en emmenant l'audience à apprendre à s'aimer et à se laisser aimer comme recommandé par le Seigneur. "La vision est partie d'une expérience avec Dieu ; de laquelle, je suis sortie déprimée, et j'ai prié pour qu'il m'enlève. Il m'a dit non, je t’envoie vers d'autres personnes que tu vas aider en faisant ressortir leurs potentiels et les emmener vers le succès. Parce qu’un échec n'est pas final. Chaque femme a en elle un potentiel, et tu dois les aider à découvrir ce que c'est... Donc je suis pleinement satisfaite."
Le rendez-vous s'est refermé avec des moments de prières, de délivrances profondes et une photo de famille.
Pour Camfaith, Manuella Bimaï