Les hommes et femmes de médias chrétiens outillés à la pratique du métier de journalisme et communication. C'est à la faveur d'un séminaire organisé par les classes en or du journalisme, initiative du brillant journaliste HERVÉ MENOM au lendemain de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. Le rendez-vous a eu lieu à l'Hôtel Sawa dans le 1er arrondissement de la ville de Douala.
Les classes en or du journalisme ont tenu la 3e édition de sa formation et équipement des étudiants et professionnels du journalisme le 4 mai dernier. L'initiative est partie d'un besoin d'outiller les aspirants et les pratiquants du métier de journalisme au sujet de la place de la presse écrite dans le processus de formation et de maturité du journaliste, "le but de l'information étant de permettre au public de disposer d'une nouvelle de la manière la plus simple, précise et concise", mentionne Josiane MATIA, journaliste, chef de service chez CAMEROUN TRIBUNE.
Des sous-thèmes liés à la rémunération des journalistes tant séculiers que chrétiens ont également constitué le centre des échanges. Le métier de journaliste dans les médias chrétiens devient de plus en plus difficile, le côté commercial étant de moins en moins apparent, il est devenu difficile pour les chefs de chaînes au Cameroun de rémunérer ces derniers à leur juste valeur. C'est dans cette optique qu'ils ont été exhortés à la recherche de sources de revenus parallèles à l'activité par l'entreprise qui recrute.
Dans le cadre de l'exercice de la fonction, les professionnels du micro ont été invités à se tenir éloignés de "la désinformation, la mésinformation et la mal information qui prennent de l'ampleur par le moyen des réseaux sociaux, désorientant les auditeurs, téléspectateurs et lecteurs dans le monde entier et deviennent progressivement des ennemis du développement et la croissance" souligne Annie PAYEP NLEPE, journaliste, promotrice de stopintox.cm
La 3e édition des classes en or du journalisme s'est achevée sous une note de satisfaction et la remise des attestations de formation.
Pour Camfaith, Manuella Bimaï